PIERRE-ALAIN DUPRAZ ARCHITECTES . Gonçalo Byrne Arquitectos . renders: © Pierre-Alain Dupraz architectes, Gonçalo Byrne arquitectos, infographiste Onirism
The new museum center for nature and archaeology builds on the site’s landscape and architectural heritage as a former prison. The existing walls around the courtyard have been preserved to reveal their historic construction materials.
By raising these vertical walls atop new walls, the architectural design draws on the site’s past to shape its new identity as the museum’s reception courtyard. It’s an immersive entrance that encourages visitors to explore.
Below, the reception pavilion occupies almost the entire space under the courtyard, requiring the underpinning of the historic walls. The reception area is visually linked to the water garden, the starting point for the introductory exhibition. The vertical light coming through the gaps left between the courtyard walls highlights the exhibition spaces and pathways. The glass-covered gallery in front of the cliff allows visitors to contemplate the rocks and plants of nature transformed.
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RECEPTION PAVILION FOR THE CANTONAL MUSEUMS, SION
Client : État du Valais (canton of Valais)
Multidisciplinary architectural competition as part of a selective call for tenders, 2024_ Finalist
Partnerships :
Gonçalo Byrne Arquitectos
Collaborators :
Giorgio Braga, Nicola Chong, Baris Kansu, Chloé Masse, David Rodriguez Amor, Clément PATIN
Copyright @ Images Onirism
Le projet développé pour le nouveau pôle muséal valorise l’identité bâtie et paysagère du site. Les grands murs existants délimitant la cour sont conservés tels quels, révélant leurs substances historique et l’esprit du lieu. Le projet architectural s’appuie sur la mémoire du lieu pour proposer une nouvelle destination : celle de la cour d’accueil du musée. Les surfaces verticales en béton apparent, dépouillées, lisses, abstraites et leur hauteur réduite contrastent avec l’échelle des grands murs d’origine en pierres. Elles invoquent la transformation de l’identité du lieu. En s’écartant des anciennes limites de la cour, les nouvelles « façades » forment des interstices, des vides introduisant à l’approche muséographique. Le parcours depuis la rue des Châteaux, se poursuit jusqu’à la cour du pénitencier, avec un point de vue encadré sur les falaises et les châteaux environnants. Le parcours à travers le mur se vit comme un seuil, un passage vers un autre paradigme. La situation existante avec ses deux espaces distincts (la cour du pénitencier et le jardin au pied de la falaise) nourrit le projet paysager. Renforcée par le projet architectural, ces deux espaces offrent des ambiances complémentaires. La cour revêtue de pavés, prolonge généreusement l’espace public, alors que le jardin interprète la végétalisation des falaises et leurs boisements.
