Atelier Archiplein . photos: © Aurélien Poulat
Atelier Archiplein has renovated a villa, redesigned an office building dating from the 1960s, is working on two blocks of flats and has been nominated for the Materia award.
The project involved a major transformation of a 1960s entrepreneur’s villa in a neo-regionalist style, situated on a hillside, overlooking Annecy Lake.
The extension on the garden side acts as an additional layer that offers a theatrical view overlooking the lake through a major panoramic opening.
The existing house has been refurbished on all three levels. Initially composed of little independent and single purpose rooms, the project aimed to modify this spatiality which no longer corresponded to contemporary uses.
The structure of the building is now visible in the interiors. Each load-bearing frame is treated with a range of forms that fit the specific structural and spatial challenges. From the entrance, a picture rail wall, houses the fireplace, and offers a glimpse of a line of columns, vestiges of the former façade.
The chromatic and stylistic codes of its construction’s period have been reintroduced through the use of Tyrolian render, marquetry, and terrazzo floors in an appropriate register of forms.
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Address
Annecy, Haute Savoie, France
Program
Renovation and extension of a neo-régionalist style villa from the 1960s
Client
Private
Architect
Atelier Archiplein
Floor area
350 m²
Cost
€650 000 ex. VAT
Calendar
Delivered in 2024
Photographs
© Aurélien Poulat
Le projet consiste en une transformation lourde d'une villa d'entrepreneur datant des années 60, caractéristique du style néo-régionaliste. Elle est implantée à flanc de coteaux, en situation dominante. Cette position dans le territoire guidera les principes du projet. La maison existante est réhabilitée sur ses trois niveaux et complétée par une extension frontale et latérale. L'extension côté jardin se place comme une couche bâtie supplémentaire qui donne à voir le Lac d’Annecy. De manière théâtrale cette ouverture en bandeau se développe sur toute la largeur de la façade. Issue des années 60, la maison existante était composée de petites pièces indépendantes et monofonctionnelles. Le projet vise à faire éclater cette spatialité qui ne correspond plus aux usages contemporains en mettant à disposition l’ensemble de la surface en commun. Ceci a nécessité un vaste travail de reprise structurelle, aspect de l'intervention qui devient un thème en lui-même. Ainsi, la structure de l'ouvrage est rendue lisible dans les intérieurs, elle est laissée brute et s'exprime à travers une série de piles parallèles. Chaque trame porteuse est traitée par des formes variables qui répondent à des enjeux structuraux et spatiaux spécifiques. Depuis l’entrée, un mur cimaise, accueil la cheminée, et laisse tout juste entrevoir une file de colonnes, vestiges de l’ancienne façade. Dès lors, le regarde s'échappe dans le paysage grâce à un encadrement panoramique monumentale. Pour autant, et malgré ces interventions lourdes, le projet crée un lien évident avec l’histoire du lieu en explorant les codes stylistiques et chromatiques de l’époque de construction du bâtiment. Les nouveaux éléments d’aménagement introduits nous renvoient dans un univers passé renouveler. Ainsi, la façade qui fait l’objet d’une isolation extérieure est traitée en crépis tyrolien comme il était d’usage au milieu du XXe siècle, tout comme les encadrements marqués, les briques d’appuis de fenêtres, les menuiseries traitées en marquèterie et effet formica, enfin, les sols sont revêtus de terrazzo.
