Le Muséum d‘historie naturelle est situé dans le parc de Malagnou à Genève entre la Route de Malagnou et la rue de Villereuse. Le parc public n‘est pas seulement utilisé par les visiteurs du musée, mais fait partie du public urbain depuis le milieu du XXe siècle, comme lieu de séjour ou de passage
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La construction du nouveau bâtiment de Raymond Tuschudin à partir des années 1960 a nécessité la démolition de plusieurs villas et jardins existants. L‘ensemble se compose de trois éléments de construction assemblés. Le pavillon d‘entrée sur piliers a constitué la principale référence urbani- stique du côté ouest du parc nouvellement créé. Le plus grand bâtiment abrite l‘exposition propre- ment dite et est le point focal du complexe. Le bâtiment administratif ferme les bâtiments vers le nord et forme la zone de livraison et d‘atelier. Ce développement urbain a créé un parc plus petit et plus privé avec l‘ancienne villa sur le côté est.
L‘extension des locaux du musée reprend le principe architectural de la structure d‘origine et place un nouveau bâtiment sélectif dans le parc de l‘ancienne villa. La longueur, la largeur et la hauteur du bâtiment sont fonction des bâtiments muséographiques existants et de la villa. Le nouveau bâtiment fait non seulement partie du musée, mais il interprète aussi le contexte urbain. En ce sens, l‘extension supprime explicitement une connexion hors sol. Une liaison souterraine assure les processus d‘organisation et relie les nouveaux entrepôts au bâtiment administratif et à la zone de livraison du rez-de-chaussée nord.
Les interventions sélectives dans les bâtiments existants se limitent à une clarification spatiale des situations spécifiques. L‘ouverture spatiale vise à rendre l‘entrée principale particulièrement accueillante pour les visiteurs. La structure de base du bâtiment administratif continuera d‘être respectée à l‘avenir et toutes les réorganisations seront subordonnées à cette structure. Les nou- veaux ateliers et studios seront utilisés pour réaménager l‘aire de livraison de manière à ce que les connexions au nouveau bâtiment et aux zones de stockage existantes restent courtes.
La matérialisation du nouveau bâtiment est orientée vers le vocabulaire architectural de Raymond Tschudin et réinterprète les matériaux et les couleurs du bâtiment. Une coque en béton noir foncé donne au bâtiment un sentiment d‘élégance et de retenue visuelle. Le marbre blanc contraste avec la végétation, reflète le jardin dans la maison et crée un espace de sa propre nature.
